Voilà l’autre problème d’un hébergement classique : vous allez choisir une offre, une gamme d’hébergement. Evidemment, cette offre dépend de vos besoin : si vous voulez héberger un site web pour quelques personnes, vous avez besoin d’une petite offre, si vous voulez héberger une application ou un espace communautaire, vous voudriez une offre plus conséquente pour ne pas vous faire surprendre.

Car comme vous le savez, un ordinateur a une puissance limité et il ne peut s’occuper que d’un certain nombre de visiteurs à la fois. Cela dépend du site Internet, des technologies utilisée, du thème et des plug-ins, bref, de plein de choses. Toujours est-il que vous aurez à choisir une offre d’hébergement, tout comme vous devez choisir si vous avez besoin de plein d’électricité pour votre maison ou non.

Si il est assez facile de savoir si l’on souhaite conserver son site web ou non en ligne, il est beaucoup plus compliqué de choisir la bonne offre. Combien d’entre nous ont eu du hors forfait sur son téléphone, surtout avant l’époque de l’illimité ? Ou à l’inverse, combien de fois on s’est abonné à la chaîne Histoire pour se rendre compte que, la chaîne Histoire, on la regarde pas tant que ça ?

Et bien quand on est engagé pendant 1 an, le hors forfait on doit le subir et la chaîne Histoire on la regarde un peu forcé parce qu’on a pas envie de la payer pour rien. Il est sympa Stéphane Bern, pas de soucis, mais bon, pas de là à le regarder aussi souvent :p

Avec le Google Cloud, chaque minute, chaque seconde même, vous pouvez changer d’offre. C’est à un stade où, avec des compétences techniques, si vous le voulez, vous pouvez booster votre site pour une conférence ou une campagne de pub, puis revenir à un hébergement de petite taille après car les visites ne le justifient pas. Vous pouvez tenter une offre, voir si ça marche, ou changer parce que ça ne vous va pas.

L’électricité de votre maison fonctionne sur le même principe : vous avez besoin d’allumer votre four à 4h du matin ? Vous le pouvez, même si c’est totalement imprévu. N’est-ce pas une sensation agréable ? Vous voulez vraiment revenir à l’âge de pierre où il faut tout prévoir ? Pas moi.

Il y a une erreur courante dans les hébergement classiques : vous avez une offre, mais vous ne savez pas techniquement quel niveau de performance vous avez. Si vous avez de la chance, vous connaissez le nombre de Go de stockage, mais c’est tout. Or, l’hébergeur ne mobilise probablement pas un de ses ordinateurs rien que pour vous et votre site Internet.

A la place, un ordinateur gère plusieurs sites Internet en même temps. Dans les appartements et autres, vous avez généralement une idée de combien d’appartements sont dans l’immeuble par exemple. Mais les hébergeurs profitent du flou technique pour ne pas l’indiquer dans le cadre des sites Internet. C’est pas cool.

Dans le Google Cloud, pas d’entourloupe de ce côté là : pour y être, vous devez choisir précisément si vous partagez votre processeur avec 5 autres sites, ou seulement avec 2, ou si vous voulez avoir un processeur rien que pour votre site Internet. Vous avez aussi pleinement connaissance de la mémoire vive. En fait, la portion d’ordinateur que vous louez chez Google vous appartient : vous y avez les droits super administrateur dessus. Ce qui n’est absolument pas le cas d’OVH, 1&1 ou SiteGround, qui vous laisse une liberté digne de votre salle de jeu d’enfants.

Donc si vous voulez un serveur robuste et fiable, avoir une idée précise et contractuelle sur l’ordinateur que vous louez semble tout indiqué. Cela évite bien des mauvaises surprises et puis Google Cloud, c’est quand même Google, ils ont de la parole pour héberger gratuitement vos e-mails, imaginez le sérieux quand vous les payez pour l’hébergement.